Troubles de l’érection et désir sexuel, qui est l’œuf, qui est la poule ?

Désir sexuel et érection

Quel est le problème à traiter, le désir diminué ou l’érection ?

Quand on observe une difficulté d’érection associée à une diminution du désir sexuel, il est difficile de savoir quel est vraiment le problème de départ : l’érection ou le désir. Surtout si les pannes sexuelles se répètent. La question est donc : s’agit-il d’une dysfonction érectile ou d’un trouble du désir sexuel ?

Pourquoi cette question est importante ?

Savoir que l’on a un problème de désir sexuel hypoactif (ou diminué), ou bien des pannes d’érection, à quoi ça vous avance, si vous souffrez des deux ? Et bien simplement parce que le traitement n’est pas  le même. Si le problème principal est un trouble du désir, sans envie, il peut ne pas survenir d’érection. Mais le problème, c’est l’absence de désir. Et c’est cela qu’il faut soigner. Une fois le désir revenu, l’érection reviendra également.
Si l’érection flanche, peut-être que l’on a moins envie par la suite de faire l’amour, mais c’est à cause de cette érection difficile que ce désir se bloque. Dans ce cas, il faut simplement traiter l’érection pour l’améliorer et  le désir à reviendra.

Une panne d’érection, des questions…

Donc, quand on vit d’une panne sexuelle, on se pose des questions. Et on doit, en particulier s’en poser une : « Est-ce que j’avais vraiment envie de faire l’amour ? ». Car si l’envie n’est pas là, il est parfaitement naturel de ne pas avoir de bonne érection. Parfois, la réponse à cette question est évidente : « Non, je n’avais pas envie, c’est ma partenaire qui a initié le rapport sexuel et j’aurais dû dire non ! » Mais il arrive souvent qu’un homme ne se souvienne plus des conditions de début de l’acte amoureux, angoissé qu’il est alors au sujet de son érection.

Une panne d’érection peut entraîner une baisse de désir

Et le problème se complique encore lorsque l’on sait qu’une panne d’origine médicale ou physique (problème d’artère par exemple), va souvent entraîner une baisse de désir sexuel. Car si l’érection ne fonctionne plus si bien, l’homme imagine un échec à venir, et cela peut suffire à lui couper le désir de faire l’amour.

Question facile, réponse parfois difficile

Alors, autant il est important de se demander : « Est-ce la diminution du désir sexuel qui est apparue la première, ou est-ce la difficulté érectile ? », autant il est parfois difficile d’y répondre. Pourtant, si vous consultez, votre médecin vous la posera cette question. En effet, si le désir est bas, un bilan hormonal est d’autant plus important si vous avez plus de 50 ans. Car une baisse du taux de testostérone ou une augmentation de l’hormone prolactine peut être en cause.

Cet article a été rédigé pour répondre à la réaction de « Beau gosse ».

A lire aussi :
Problème d’érection, et le couple ?

5 réflexions au sujet de « Troubles de l’érection et désir sexuel, qui est l’œuf, qui est la poule ? »

  1. Pas de souci

    Hello
    la panne d’érection est due quelquefois au stress. Je suis souvent passé par cette route difficile.

  2. pannes, pas tout de suite j’epère

    Bonjour, panne sexuelle ; beaucoup d’entre vous vont me prendre pour un vantard, mais je n’ai pas le souvenir que mon vieux pote « Paulo » m’ait déjà laissé tomber.
    Pourtant, bien des fois, il aurait eu l’occasion de le faire. Il a d’abord été secoué comme un prunier pendant plusieurs années puis, nous avions tout juste 15 ans lorsque je me suis décidé à l’emmener au cirque pour la première fois. A cette époque, malgré que je sois apprenti je travaillais 9 h par jour, je ne savais pas draguer, et je n’avais pas le temps, j’habitais Bordeaux, et comme toutes les villes portuaires, il y avait beaucoup de filles de joies, la fille était très belle et très compétente, mais cette première sortie s’est soldée par une blennorragie.
    Une piqure de deux millions d’unité de pénicilline, une semaine de convalescence et mon petit pote était de nouveau en forme. Un mois après, 2ème sortie, même punition, là, 3 piqures de streptomycine de sept cent mille unités et il était de nouveau sur ses roulettes. Après ça j’ai cessé de fréquenter les professionnelles. J’étais loin d’être un beau garçon, mais j’ai eu beaucoup de succès avec les filles je crois que c’est tout simplement parce que je les faisais rire et je pense que j’étais un gentil garçon, grâce à ça, j’ai eu une vie sexuelle intense, souvent, même si je savais à l’avance qu’il y avait un risque de maladie, et que la fille était un canon de beauté, j’y allais quand même et Paulo suivait, bien des fois il est rentré blessé, meurtri, jamais il ne s’est plaint.
    A l’âge de 25 ans, une rupture de frein en plein ébats, il a terminé le combat jusqu’au bout, sans mettre un genou à terre, il m’impressionnait tout le temps, il était toujours partant, même dans les coups foireux. Pendant des années, j’étais en permanence obligé de le surveiller, il était imprévisible toujours prêt, même avant moi, lorsque je me retrouvais en slip et qu’il entendait une voix féminine, c’était plus fort que lui, il fallait qu’il fasse son intéressant, il était si curieux, qu’il passait en permanence sa tête au dessus du slip, il voulait tout voir à tel point que je me suis demandé s’il n’y avait pas un petit cerveau dans cette tête.
    Pourtant, il y a quelques années, il m’a fait une peur bleue, Il y avait non loin de chez moi à Carrière sur Seine 2 femmes qui avait créé un petit centre de remise en forme et de soins de beauté dans un pavillon. Je m’étais inscrit ce qui me permettais de tuer le temps pendant ma coupure de l’après midi et aussi de me maintenir en condition physique, j’appris par la suite qu’elles faisaient aussi des massages.je me suis donc inscrit pour 5 séances, Je ne savais pas s’il s’agissait ou non de massages coquins, mais je dois reconnaitre que je l’espérais.
    Je me suis donc retrouvé nu sur cette table, et là, consternation ; ce vieux brigand n’a pas bronché, il était là, la tête rentrée dans son col roulé, impassible, ces mains qui me massaient passaient à quelques centimètres de lui, et lui restait là, sans bouger d’un millimètre, indifférent, presque dédaigneux, il m’avait bluffé le bougre , je n’en revenais pas, j’ai pensé qu’il était malade, alors, lorsque je suis rentré à la maison et que j’ai dis à mon épouse
    « Bon déshabille toi maman il y a Paulo qui veut te parler » il était de nouveau en forme. Je n’ai pas pu savoir si les massages étaient coquins ou non car le centre a fermé peu de temps après, et je le regrette.
    En fait, je me suis rendu compte que ce vieux Paulo était enfin devenu adulte, et lorsque je me suis allongé sur cette table de massages, il savait bien que ça n’allait pas être sa fête, en fait, il lui aura fallut plus de 50 ans pour commencer à être un peu sérieux.
    Bon je dois quand même reconnaitre que si pendant toutes, ces années quelques une de mes partenaires ont pensé qu’il s’agissait d’un os, ce vieux Paulo commence à se vouter un peu et je sens qu’il est un peut moins volontaire qu’autrefois, (en tous cas avec ma femme), je suis persuadé qu’avec une partenaire différente, il repart comme en 14. En tous cas, jusqu’à ce jour, il a fait un parcours sans faute. Nous approchons de la soixantaine et le sexe est toujours très important pour moi, en tous cas, bravo pour ce blog
    J’espère que je n’ai fâché personne en essayant de mettre un peu d’humour dans mon texte.
    Je mettrais prochainement un courrier dans « contact »t très sérieux cette fois pour lequel je n’attends pas de réponse mais que vous lirez j’espère, cordialement.

  3. panne de merde

    une double panne m’a conduit à une tentative de suicide presque réussie.
    c’est un déshonneur qui n’a pas son pareil et ceux qui trouve une excuses à ça et bien ayez tous bonne conscience.

  4. Entre la poule et l’oeuf: le coq dans la basse-cour, non?

    Docteur,
    L’aphanasis étant la perte, heureusement provisoire, du désir de l’homme sain (je veux dire non androposé), j’aimerais votre avis sur ce qui m’arrive dans ces moments là: j’écris et je peins sans arrêt.
    Est-ce grave?
    Je vous donne pour preuve mon journal intime (pas très long) sur mon blog, dans les encadrés suivants.
    Vous savez, Docteur, dans ces moments là… Je ne sais comment dire.
    Bien à vous. Luc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *