La sexualité sans pénétration, pour les jeunes et les moins jeunes ! (vidéo)

Sexualité sans pénétration

La sexualité sans pénétration, ce n’est pas du tout une « sous sexualité », bien au contraire. C’est à mon avis un élargissement des possibles… Et c’est vrai pour tout le monde !
La vidéo est ci-dessous.

La sexualité sans pénétration pour les jeunes ?

C’est une merveilleuse expérience pour des tas de raisons :
– Elle apprend à apprivoiser le corps de l’autre progressivement
– Elle empêche d’avoir peur de ne pas être à la hauteur (peur de l’érection pas terrible, peur de ne pas réussir la pénétration, peur d’avoir mal, de saigner, d’avoir une infection sexuellement transmissible ou une grossesse…)
– Cela vous apprend la sensualité,
– Elle vous donne le goût des préliminaires,
– Elle éviter d’avoir besoin d’une contraception, donc d’aller consulter, en pharmacie…
– Elle évite de transmettre des infections sexuellement transmissibles
– Et elle permet d’avoir beaucoup de plaisir, et souvent plus pour les femmes qu’avec seulement la pénétration.

C’est une vidéo d’une émission qui a eu lieu à RFI Radio France International dans l’émission Priorité santé qui était animée par Claire Hédon.

La sexualité sans pénétration pour les moins jeunes

En effet, c’est aussi une très belle expérience pour les moins jeunes, d’abord pour les mêmes raisons que les jeunes et aussi parce que parfois, la pénétration n’est pas possible, même quand on s’aime et que l’on se désire :
– Elle a des douleurs,
– Il a des pannes d’érection
– Il ou elle a subi une opération (gynécologique, urologique)
– Il ou elle a un traitement qui bloque la sexualité, etc.
Et je peux vous dire de la part des patients qui pratiquent que cette sexualité est souvent une très belle découverte et rend les couples plus sensuels… Si vous voulez laisser un message pour me raconter comment vous le vivez, cela pourra aider bien des couples…

2 réflexions au sujet de « La sexualité sans pénétration, pour les jeunes et les moins jeunes ! (vidéo) »

  1. Sexualité épanouie sans pénétration
    J’ai rencontré mon compagnon après avoir été mariée 30 ans, et un avoir eu cancer du sein pour lequel j’étais sous hormonothérapie. Je n’avais plus de libido depuis, et de grosses douleurs lors de la pénétration liés à une sécheresse vaginale intense (douleurs persistantes malgré l’utilisation de gel lubrifiant à l’acide hyaluronique).

    Je redoutais donc plus que tout d’avoir un nouveau compagnon et d’avoir des relations sexuelles. Quand j’ai rencontré mon compagnon – il avait 49 ans et moi 55 – il m’a tout de suite avoué ne pas être très « viril » – ce sont ses propres mots, de mon côté je lui ai parlé de mes difficultés. Lors de notre première relation intime, le désir fort était là de part et d’autres. De son côté, il m’a alors avoué son impuissance depuis plusieurs années, mais que ça ne remettait en cause ni son désir, ni sa capacité à éjaculer, donc parvenir à l’orgasme. De mon côté je savais que je redoutais la pénétration mais que je n’en avais pas « besoin » pour avoir un orgasme.

    Nous nous sommes découverts autrement
    Nous nous sommes donc découverts autrement. Finalement nos « failles » respectives sont tout à a fait compatibles. Voilà bientôt 5 ans que nous avons une sexualité active et très satisfaisante – sans pénétration. Il arrive qu’en début de relation il parvienne à une érection suffisante pour une pénétration – et je l’apprécie. Mais finalement qu’elle ne dure pas me convient aussi et permet qu’il se retire avant que les douleurs arrivent. Nous explorons d’autres façons de faire et y trouvons pleine satisfaction. Nos mains, nos doigts, nos bouches, nos langues compensent largement nos problèmes respectifs – qui du coup n’en sont plus. Nous avons un orgasme puissant à chaque fois (voire plusieurs) en sachant assez précisément comment se donner du plaisir mutuellement sans jugement ni tabous.

    Je jouis plus qu’avant !
    Et pour ma part je jouis bien plus intensément que pendant mes 35 de vie conjugale et amoureuse « traditionnelle » avec mon ex-mari.
    Bref depuis, j’ai beaucoup de mal à supporter l’injonction à l’érection qui est faite aux hommes. Elle n’est vraiment pas indispensable, mesdames et messieurs. Sachez-le !

    1. Réponse à Cath qui a une sexualité épanouie malgré une hormonothérapie pour cancer et des difficultés d’érection de son compagnon
      Merci vraiment Cath pour votre beau témoignage. Il me fait tellement plaisir, surtout que je sais qu’il va parler à bien des personnes qui pensent qu’elles n’auront plus de plaisir et pire, plus d’amour. Donc encore merci mille fois !

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