Suite des fausses pannes 1 ou dysfonctions érectiles imaginaires, ou fausses impuissances…
Des exemples de fausses pannes (suite)
– Je change de position. Votre corps possède un esprit, une âme, un cerveau, une intelligence, c’est évident. Mais il est aussi une machine physique. Il est un contenant empli d’un liquide, le sang. Quand vous penchez un récipient empli de liquide, la répartition de ce fluide change. Une comparaison : prenez une bouteille à moitié pleine d’eau. Elle est posée verticalement. Vous la penchez, puis vous la posez à l’horizontale. L’eau se répartit alors tout à fait différemment. Il en est exactement de même quand vous changez de position : le sang contenu dans votre pénis peut s’en retirer momentanément, simplement à cause de la mécanique des fluides. Il faut alors patienter quelques secondes pour retrouver un équilibre des fluides qui permettra de retrouver une érection… si vous n’avez pas une décharge d’adrénaline à cause du stress juste à ce moment.
– Mes érections ne sont pas stables. Mon érection commence, elle est bien rigide, puis elle devient plus molle, redevient plus dure… Et je ne sais jamais si elle ne va pas le lâcher d’un coup. C’est mon angoisse. Rassurez-vous c’est parfaitement normal. Le pénis n’est pas un récipient qui s’emplit de sang pour rester tel quel. Il est un organe vivant, et, même en érection, le sang continue à aller et vernir, à circuler. D’où ces variations physiologiques, parfaitement normales de la rigidité. Il est fort important de le savoir pour ne pas se fixer dessus avec anxiété !
A suivre…