Une enquête Louis Harris a permis de contacter 6 500 femmes dont le partenaire souffrait de pannes d’érection. Et 358 femmes ont accepté de répondre à cette enquête.
Pendant les 5 premières années de vie commune, 22 % des femmes ont constaté des pannes sexuelles chez leur partenaire. Pendant les 6 à 10 années suivantes, 18 % ont constaté des pannes sexuelles chez leur partenaire. Puis, pendant les 11 à 20 ans suivants, 24 % des femmes ont vécu des pannes sexuelles de leur homme.
Ce que montre cette enquête, c’est qu’interrogées sur leur intimité, les femmes se révèlent bien plus intéressées par la sexualité qu’on l’imagine, et cela même après 50 ans.
– Qui souhaiterait des rapports sexuels plus fréquents ? 34 % des femmes, et 37 % pour les plus de 50 ans. Cela va à l’encontre de l’idée qu’après 50 ans, le sexe n’intéresse plus les femmes !
– Combien de femmes osent exprimer clairement leurs préférences sexuelles à leur partenaire ? 51 % le font souvent, 39 % parfois. Seules 10 % n’en parlent pas.
– Existe-t-il des femmes qui sollicitent leur partenaire quand elles éprouvent du désir ? Oui pour 32 % qui prennent souvent les devants, et 52 % disent agir parfois ainsi.
– On observe que 65 % des femmes estiment la pénétration importante même si elle n’est pas indispensable. Chez les plus de 50 ans, elles sont encore 59 % à le penser.
– Comment réagissent-elles en cas de panne ? 55 % des femmes ne dramatise pas et estime que ce n’est pas très grave. 47 % trouvent pénible que l’homme s’énerve et culpabilise. 48 % ont une attitude résignée, pensant que c’est l’évolution naturelle de la sexualité liée à l’âge, à la fatigue, au stress.
– Pour les trois quart des femmes, prendre un traitement contre les pannes sexuelles redonnerait à leur couple envie de faire l’amour plus souvent. 71 % pensent que les préliminaires seraient alors plus agréables (l’homme serait sans doute moins anxieux).
– Quand l’homme prend un traitement pour l’érection, 39 % des femmes ne souhaite pas être au courant. Elles préfèrent qu’il se débrouille sans les tenir informées pour garder intacte la magie de la relation.
– 47 % des femmes partenaire d’un homme qui a des troubles érectiles sont prêtes à insister pour que leur partenaire consulte un médecin.
D’après une communication du Dr Marie Chevret Méasson aus 31ième congrès de la société française de sexologie clinique. (2006)