Comment faisions-nous avant l’apparition des médicaments pour traiter une dysfonction érectile ?
Masters et Johnson, deux sexologues mondialement connus avaient proposé une solution toujours valable aujourd’hui.
L’idée ou le principe est que si vous avez une panne, c’est que vous souffrez d’angoisse anticipant l’échec. Et plus vous vous angoissez, moins l’érection survient. Et moins vous avez d’érection, plus vous êtes angoissé. C’est le cercle vicieux.
Comment sortir de ce cercle infernal ?
La réponse apportée est simplissime : ne vous mettez plus en situation d’échec. Si vous n’êtes plus confronté à l’obligation de pénétrer votre partenaire, vous n’aurez plus d’angoisses.
Ainsi, Masters et Johnson demandaient à leurs patients de ne plus procéder à des pénétrations.
Ils préconisaient des massages de couple, afin de garder un contact intime, amoureux, mais sans enjeux, donc sans angoisse.
Les caresses sexuelles étaient même interdites, car si vous êtes vraiment hyper stressé par l’idée d’avoir ou non une érection (Avoir ou ne pas avoir une érection, telle est la question.) même les caresses vont vous angoisser. Donc il s’agit de massages non sexuels.
Souvent, quand le massage se fait du sens de la femme vers l’homme qui se laisse faire, celui-ci a une érection (mais pas forcément, on a aussi le droit d’être détendu et seulement détendu). On ne doit alors surtout pas en profiter physiquement, même si l’homme peut l’apprécier psychologiquement en se disant « ouf , mon sexe fonctionne ».
Progressivement, au fil des séances de massages, les caresses plus proches du sexe sont autorisées. Cela peut même aller jusqu’à des caresses qui peuvent apporter un orgasme.
Et la pénétration est toujours interdite.
Cela permet à un homme de reprendre confiance à son érection, de l’apprécier sans angoisse sous-jacente en attendant le moment où « il doit être prêt ».
Généralement, les patients disaient « Docteur, on est désolés, finalement, on l’a fait sans votre autorisation. » Et c’est très bien ainsi ! Le médecin est content, puisque c’est le but, que ça fonctionne tout seul quand on en a envie.
Précisons encore que Masters et Johnson sélectionnaient les couples : leur thérapie s’appliquant seulement aux couples dont la relation était excellente, qui étaient tous deux motivés et pour qui il n’existait pas de raisons physiques à la dysfonction érectile.
2 réflexions au sujet de « Panne sexuelle, la méthode Américaine »
Ton anniversaire
alors c’etait bien ce week end !!
avec tes petits bouts !!
et surtout ton anniversaire !!!
Réponse : Oui et pour la première fois ils ont cassé leur tirelire pour aller eux-mêmes m’acheter un cadeau tous seuls ! C’était vraiment sympa…